La géopolitique actuelle est celle d’un monde multipolaire qui impacte l’Europe et son rôle dans ce contexte, ce alors que l’Europe est confrontée à une série de crises persistantes. Les menaces multiples renforcent le sentiment que l’Europe doit renforcer ses capacités de défense pour y faire face.

Les crises ont historiquement stimulé le développement de l’intégration européenne, comme cela a pu être observé dans les domaines de la santé durant la crise du COVID. Sera-ce le cas à nouveau avec la défense ?

Malgré des progrès depuis 1956, l’Europe reste confrontée à des lacunes dans sa défense commune. L’isolement américain sous l’administration Trump et la guerre en Ukraine ont souligné la nécessité pour l’Europe d’agir de manière autonome et de développer son autonomie stratégique.

Où en est donc l’Europe de la défense dans ce contexte qui invite au changement et au renforcement des capacités ? Quelles sont les perspectives ?

Pour explorer ces enjeux, nous en discutons avec Philippe Perchoc, professeur au Collège d’Europe, et Samuel Faure, maître de conférences en science politique à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et chercheur au laboratoire CNRS Printemps.

L’Europe sort d’une pandémie suivie d’une crise inflationniste à laquelle elle a fait face en ouvrant grand le robinet de l’argent public au soutien d’une économie mise à mal.

Aujourd’hui les dettes publiques s’envolent comme les taux d’intérêt. Le débat fait donc rage sur la conduite à adopter en termes de politique économique et budgétaire, opposant ceux qui tiennent à une approche keynésienne sur le modèle américain de l’Inflation Reduction Act, à coup de subventions publiques au soutien de l’économie, et ceux qui au contraire lui préfèrent le retour à l’orthodoxie budgétaire et à la rigueur. Les seconds semblent l’emporter, ce alors que le décrochage de l’économie européenne à l’égard de celle des Etats-Unis semble se poursuivre.

L’austérité est-elle donc la cause du ralentissement économique européen ? Les nouvelles règles budgétaires dont l’UE vient de se doter sont-elles le signe d’un retour à la raison budgétaire ou la plus sûre façon de poursuivre le déclin ?

Pour en parler, le Cosmoclub reçoit Francesco Saraceno, économiste, directeur adjoint du département des études de L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE-Sciences-Po) et Shahin Vallée, chercheur au Conseil allemand des relations étrangères (DGAP).

Se demander comment informer plus et mieux sur l’Europe pose en creux le problème démocratique d’une information défaillante des Européens à l’endroit de l’objet UE.

Ce constat est-il le même dans tous les pays, pour tous les médias, quels sont les défis à surmonter, les pistes à explorer ?

Nous en débattons avec Véronique Auger (présidente du Prix Louise Weiss du journalisme européen et de l’Association des Journalistes européens – France) et Christophe Leclerc (fondateur du média européen Euractiv, du think-tank Europe MédiaLab et de l’initiative Stars4media).

Vous pouvez retrouver cette émission sur VoxEurop.fr.

L’Europe préoccupe-t-elle les jeunes ? Seront-ils mobilisés pour aller voter aux élections européennes de Juin 2024 ?

La participation des jeunes aux élections européennes avait progressé singulièrement en 2019, mais ils continuent toutefois de voter moins que leurs aînés. Que faut-il y voir ? Manque de confiance dans les institutions, dans la politique, dans les partis, nouvelle façon de concevoir l’engagement, fatigue démocratique? Faut-il au contraire se méfier des généralisations par-delà les différences nationales et être confiant dans une mobilisation croissante des jeunes ?

Pour en parler: Christelle Savall, présidente des Jeunes Européens Fédéralistes (JEF Europe) et coordinatrice de la campagne participative EurHope, Marie Caillaud, présidente du Conseil d’Orientation des politiques de Jeunesse en France, et Elias Dray, vice-président du Forum européen de la jeunesse/European Youth Forum.

Le Cosmoclub de Cosmocène reprend du service en vue des élections européennes avec un rendez-vous hebdomadaire.

Cet épisode se penche sur les élections européennes et la question de savoir si elles seront vraiment européennes ou pas.

Merci à Voxeurop de contribuer à la diffusion du Cosmoclub.

Et merci d’avance à vous tous de partager autour de vous, et également ici vos impressions et commentaires, mais aussi vos suggestions de sujets à couvrir ou de personnes à inclure dans ce petit club de gens de bonne volonté (européenne) qui croient dans les vertus du débat rationnel, cordial et informé.

C’est la rentrée pour Cosmocène. Nous reprenons le cours de nos diffusions avec un thème fort qui devrait/devra s’imposer dans les mois qui viennent en perspective des élections européennes de 2024.

La question se pose en effet de savoir s’il faut changer le mode de gouvernance de l’Union européenne : pourquoi, et pourquoi maintenant ? Que proposer, et quelle méthode privilégier pour permettre la mise en place d’une telle réforme ?

Nous avons donc parlé réforme institutionnelle avec Olivier Costa, directeur de recherche au CNRS (CEVIPOF) et directeur des études politiques au Collège d’Europe, et Sandro Gozi, député européen élu sur la liste Renaissance, membre de la Commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen (AFCO), et président de l’Union des Fédéralistes Européens (UEF).

La discussion avait pour base deux documents:

1. Olivier COSTA a remis en Juin 2022 au Parlement européen le rapport suivant sur les perspectives pour la gouvernance de l’UE : https://www.europarl.europa.eu/…/IPOL_STU(2022)733512…

2. Sandro Gozi a quant à lui voté le 6 Juin 2022 avec ses collègues de la Commission AFCO une motion pour une résolution du Parlement appelant à la création d’une convention pour la révision des traités européens : https://oeil.secure.europarl.europa.eu/…/ficheprocedure…

(La tribune européenne qui sert de point de départ à la discussion publiée en français se trouve ici : https://www.lesoir.be/413424/article/2021-12-20/leurope-ne-doit-pas-devenir-une-zone-de-non-droit )

la France assure la présidence du Conseil de l’Union européenne à compter du 1er janvier 2022 pour une durée de six mois.

Cosmocène a demandé à Olivier Costa, directeur de recherche au CNRS, Cevipof, Sciences Po, Paris, et directeur des études politiques au Collège d’Europe à Bruges, d’expliquer concrètement ce qu’est une présidence du Conseil de l’UE et ce qu’il faut en attendre.

En 15 minutes vous apprendrez l’essentiel de ce qu’il y a à savoir !