Christophe Leclercq est le fondateur d’Euractiv, média pure player européen plurilingue. Il s’implique désormais au travers de la fondation Euractiv dans la réflexion sur les politiques européennes relatives au secteur des médias. Ce secteur connait de nombreuses turbulences dans un environnement très changeant et la crise du COVID est venu le fragiliser encore plus.
Dans cet entretien, Christophe Leclercq évoque la situation dans laquelle se trouve le secteur et le plan de relance que l’Europe serait bien inspirée de mettre en place car les horizons immédiats sont sombres. Il appelle enfin à avoir une attention particulière pour la question de la désinformation et des plateformes qui les véhiculent pour garantir la diffusion d’une information pluraliste de qualité dont nos démocraties ont besoin. Il termine sur le besoin de promouvoir une approche transnationale dans le développement de collaborations entre médias de différents pays qui devrait leur permettre de mettre en commun leurs ressources journalistiques et leurs outils technologiques pour peser d’un plus grand poids dans le paysage médiatique international.
Nos médias doivent être défendus et soutenus. Vous trouverez ici quelques pistes pour esquisser une politique européenne des médias.
Ne pourrait-in imaginer un grand portail de news en ligne financé par l’UE, dans lequel il n’y aurait aucune communication officielle, mais ouvert aux projets de médias aptes à remplir un cahier de charges de qualité journalistique, et bénéficiant ensemble et séparément de l’infrastructure mise en place (hébergement, facturation, traduction, etc) et des aides?
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Eh Oui le 3 e étage de la fusée est lancé apres les propositions de la Commission européenne de mai 2018 et le paquet de 540 milliards d’euros pou contrer l’impact de la crise de la Covid. Les tabous sont tombés : l’UE peut emprunter et se donner le temps de rembourser jusqu’en 2058. Pour un bloc de 450 millions de citoyens ce n’est pas un problème et avec un triple AAA! Si les Etats membres ne bloquent pas, bien sur. On sort de 30 ans d’hibernation budgétaire européenne et on pourrait même diminuer les contributions nationales au budget européen… si certains Etats membres jaloux d’une telle audace ne bloquent pas! Il n’est pas trop tard pour agir de manière décisive maus il faut arrêter la course de lenteur…
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